Le soutien scolaire mis en question

Les données sont tout à fait claires: le marché du soutien scolaire prospère, et les entreprises du secteur sont en expansion. A priori, l’école est le reflet de plus en plus net d’une société competitive, donc les parents subissent l’anxiété à cause de l’obsession de l’échec scolaire. Mais aussi les mesures fiscales des années 1990, par l’intermédiaire d’une réduction d’impôts, avaient permis d’étendre le soutien aux classes moyennes, jusqu’alors circonscrits réservées(les mesures) aux classes aisées.

Mais ce n’est pas tout ; il faut savoir aussi que ces entreprises s’érigent en contre-modèle scolaire, et ils abordent des thèmes dont l’école traditionnelle n’a pas traité jusqu’à présent. C’est clair que les cours particuliers ont évolué et maintenant ils offrent personnalisation de l’enseignement, capacité à répondre vite aux problèmes, professeurs à la carte et garantie de résultats. Autrement dit, ils offrent l’acquisition des techniques d’ « apprendre à apprendre » pour mieux atteindre l’excellence scolaire.

Outre l’aspect spécialisé des techniques, il faut s’intéresser aussi aux conséquences de ce développement du soutien scolaire, étant donnée que les familles plus modestes ne profitent pas de cet avantage, donc ces cours impliquent entrainent une aggravation des inégalités sociales. Par conséquent, il faudrait étendre cet enseignement des techniques, c’est-à-dire, il faudrait organiser du soutien scolaire même dans les écoles.