La dystopie Je fais partie de la génération née après la grande guerre déclenchée par la période d'automatisation qui a entrainé des taux de chômage de 90 à 95 %. Après beaucoup trop de morts, on a fi

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La dystopie Je fais partie de la génération née après la grande guerre déclenchée par la période d'automatisation qui a entrainé des taux de chômage de 90 à 95 %. Après beaucoup trop de morts, on a finalement passé à un systeme de revenu de base, censé permettre au grand public de profiter de la productivité des robots et de l'intelligence artificielle devenue de loin plus puissante que l'intelligence humaine. Avec toute une vie vouée aux loisirs, le peuple a commencé à s'étioler. L'intelligence artificielle comprend maintenant si bien le comportement humain et comment maintenir la paix que nous passons toute notre vie enfermés dans des boîtes de Skinner. L'éducation sert plus à rien pour la plupart du monde et on se méfie des gens qui font preuve d'un trop fort engouement pour les loisirs intellectuels. La reproduction sert à rien non plus, à part pour des élites qui se font concurrence entre eux pour manipuler les gènes de leur progéniture pour les rendre les plus intelligents, les plus forts, les plus beaux, etc. Une fossé commence à se creuser entre ces deux populations et les masses déprimées, dopées et ennuyées se sentent piégées dans une existence pratiquement sans fin (grâce à la quasi-immortalité accordée par les progrès médicaux) mais aussi sans sens. Quel monde avons-nous construit ?

Jun 2, 2015 5:38 AM

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La dystopie

Je fais partie de la génération née après la grande guerre déclenchée par la période d'automatisation qui a entrainé des taux de chômage de 90 à 95 %. Après beaucoup trop de morts, on a est finalement passé ["être passé à" : to move - to a new state, shape, etc. ; "avoir passé" : complete - an exam, a test, etc.] à un systeme de revenu de base, censé permettre au grand public à la population ["grand public", adj. : popular taste] de profiter de la productivité des robots et de l'intelligence artificielle devenue de loin plus puissante que l'intelligence humaine.

Avec (toute) une vie entière vouée aux loisirs, le peuple a commencé à s'étioler. L'intelligence artificielle comprend maintenant si bien le comportement humain et comment maintenir la paix que nous passons toute notre vie enfermés dans des boîtes de Skinner. L'éducation ne sert plus [cf. "Ne...pas, Ne... plus"] à rien pour la plupart du monde des gens ["le monde" : the world, except in certains expressions like "il y a du monde" = there is a lot of people / "tout le monde" = everybody] et on se méfie (des gens) de ceux qui font preuve d'un trop fort engouement pour les loisirs intellectuels.

La reproduction sert plus à rien non plus [no more useful], à part pour des élites qui se font concurrence entre eux pour manipuler les gènes de leur progéniture (pour) afin de les rendre les plus intelligents, les plus forts, les plus beaux, etc. Une fossé commence à se creuser entre ces deux cette populations et les masses déprimées, dopées et ennuyées qui se sentent piégées dans une existence pratiquement (sans fin) ilimitée (grâce à la quasi-immortalité accordée par les progrès médicaux) mais aussi (sans) dénuée de sens. Quel monde avons-nous construit ?