Ilias
mon stylo Je marche sur un chemin étroit déserté par les non-rêveurs sauf de moi. Ce quartier des rêveurs rejettent bel et bien les pauvres démunis des rêves, comme moi, qui veulent squatter ce lieu. Soudainement, un reniflement, qui provient d'un coin sombre, m'oblige à m’arrêter. J'avance, pas folle la guêpe, pour fouiller le lieu. Je me trouve devant une femme très moche dont le visage est inondé par les larmes qui ne cessent de couler. Cette averse qui scintille sur sa joue, n'ajoute rien à cette silhouette morbide et démoralisant. Les cheveux sont bien soignés et peignés. Ses grands yeux, dont les prunelles sont noires, m'interroge sur ma présence indésirable sur ce lieu. Ses vêtements luxueux reflètent son appartenance à une haute classe de la société. Pour sécher les larmes de la jeune femme, je fais sortir un mouchoir sale de ma poche dépourvu d'argent. D'ailleurs, ce mouchoir, étant mon seul bien dans ce temps de ma misère, est utilisé pour nettoyer mon nez des mucus qui ne me quitte pas durant ce jour de vague chaleur intense. Je le lui tends sans avoir une arrière pensée négative. Je cherche dans mon dictionnaire, étant pauvre, de quelque chose qui pourrait atténuer son malheur. Je lui adresse des mots tendres dont j'ai besoin quoique je ne me sois pas habitué à utiliser un tel discours envers quelqu'un même envers les orphelins d'ailleurs. Perplexe, elle refuse mon don. En connaissant à qui elle parle, un sourire insupportable sur ses lèvres charnus fait cesser magiquement le versement des larmes. Sans écouter ma consolation, elle s'enfuit heureuse de voir pour la première fois un fou qui squatte son monde. Triste, je rejoins mon monde sans rêve.
Aug 31, 2015 1:41 PM
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Mon stylo

Je marche sur un chemin étroit, déserté par les non-rêveurs sauf par moi. Ce quartier des rêveurs rejettent  (le sujet, ici, est "quartier (singulier)) bel et bien les pauvres démunis de rêves, comme moi, qui veulent squatter ce lieu. Soudainement, un reniflement, qui provient d'un coin sombre, m'oblige à m’arrêter. J'avance, pas folle la guêpe, pour fouiller le lieu. Je me trouve devant une femme très moche dont le visage est inondé par les larmes qui ne cessent de couler. Cette averse qui scintille sur sa joue, n'ajoute rien à cette silhouette morbide et démoralisante. Les cheveux sont bien soignés et peignés. Ses grands yeux, dont les prunelles sont noires, m'interroge sur ma présence indésirable sur ce lieu. Ses vêtements luxueux reflètent son appartenance à une haute classe de la société. Pour sécher les larmes de la jeune femme, je fais sortir (je sors) un mouchoir sale de ma poche dépourvu d'argent. D'ailleurs, ce mouchoir, étant mon seul bien dans ce temps de ma misère, est utilisé pour nettoyer mon nez du mucus qui ne me quitte pas durant ce jour de vague chaleur intense. Je le lui tends sans avoir d'arrière pensée négative (sans avoir une seule arrière pensée négative). Je cherche dans mon dictionnaire, étant pauvre, de quelque chose qui pourrait atténuer son malheur. Je lui adresse des mots tendres dont j'ai besoin quoique je ne me sois pas habitué à utiliser un tel discours envers quelqu'un,  même envers les orphelins d'ailleurs. Perplexe, elle refuse mon don. En sachant à qui elle parle, un sourire insupportable sur ses lèvres charnues fait cesser magiquement le versement de ses larmes. Sans écouter ma consolation, elle s'enfuit, heureuse de voir pour la première fois un fou qui squatte son monde. Triste, je rejoins mon monde sans rêve.

August 31, 2015
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