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Les montagnes : monuments permanents... à la brièveté. Le monde des hommes, c'est un vacarme. Là, on ne fait que s'enfarger dedans, se crier par dessus l'autre, s'étouffer... se perdre. C'est un bouillonnement d'êtres pressées, tournant en rond à la poursuite de projets futiles. Que de la vitesse sans direction, que du bruit sans musique. C'est une tourmente de vanités. Ce n'est pas pour moi. Mais je connais une place où l'on peut respirer. Où l'on peut s'échapper de l'agitation de la ville, et se laisser séduire par la silence et le mystère... où l'on peut se retrouver. Je parle bien sûr des montagnes, ce merveilleux pays de titans et de dieux, où la tumulte de l'humanité se tait, et l'arrogance de l'homme s'efface. Le calme et la sérénité y sont roi et reine et les monts sont leurs protecteurs, éternels et stoïques. Nous, nous ne sommes que d'humbles sujets passagers dans cette royaume intemporelle. Errant au pieds de ces géants cicatrisé par le temps, on oublie vite le grouillement de la civilisation, laissée derrière. On s'émerveille plutôt du paradoxe qui nous présente ce paysage : à la fois grandiose, et simple... imposant, mais réservé. D'une majesté sans prétention qui nous réduit et nous efface. Indifférent à nos sentiments d'importance ces colosses impassibles nous apprennent l'humilité. Voilà une leçon que l'humanité à désespérément besoin. Car, au pays des hommes, éblouis par notre amour propre, on risque de suffoquer dans nos bulles d'égotisme. Mais les montagnes ne sont pas impressionnées par nos illusions de grandeur. Dans leur domaine, côtoyant l'infini, on doit se réconcilier à notre impuissance et notre fugacité. Notre passage est, pour elles, comme celui du brise. Non, plus éphémère encore, car le vent était là bien avant nous, et sera là longtemps après. Oui, notre trace sera plutôt comme l'ombre du oiseau qui s'envol, bref et sans pesanteur. Et dans la vaste mémoire de la terre, l'ensemble des triomphes et des tragédies humaines ne sera qu'un vague secret, murmurer dans le vent et perdu. Les montagnes nous rappellent, par leur permanence même, notre propre mortalité. Comme des monuments ironique à la brièveté, ces goliaths immuables nous rappellent à quel point le monde est vaste... mais nous le sommes pas. Que le temps et long... mais pas le notre. Bref, que la vie est précieuse...et qu'il faut la vivre pleinement. C'est, d'après moi, ce que l'humanité à besoin plus que tout.
Oct 13, 2015 8:25 PM
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Les montagnes : monuments permanents... à la brièveté.

Le monde des hommes, c'est un vacarme. Là, on ne fait que s'enfarger dedans, se crier par dessus l'autre, s'étouffer... se perdre. C'est un bouillonnement d'êtres pressées (pressés), tournant en rond à la poursuite de projets futiles. Que de la vitesse sans direction, que du bruit sans musique. C'est une tourmente de vanités.

Ce n'est pas pour moi.

Mais je connais une place (un endroit) où l'on peut respirer. Où l'on peut s'échapper de l'agitation de la ville, et se laisser séduire par la (le) silence et le mystère... où l'on peut se retrouver. Je parle bien sûr des montagnes, ce merveilleux pays de titans et de dieux, où la (le) tumulte de l'humanité se tait, et l'arrogance de l'homme s'efface. Le calme et la sérénité y sont roi et reine et les monts sont leurs protecteurs, éternels et stoïques. Nous, nous ne sommes que d'humbles sujets passagers dans cette royaume intemporelle. (intemporel)

Errant au pieds (au pied/aux pieds)de ces géants cicatrisés par le temps, on oublie vite le grouillement de la civilisation, laissée derrière. On s'émerveille plutôt du paradoxe qui (que) nous présente ce paysage : à la fois grandiose, et simple... imposant, mais réservé. D'une majesté sans prétention qui nous réduit et nous efface. Indifférent à nos sentiments d'importance ces colosses impassibles nous apprennent l'humilité.
Voilà une leçon que dont l'humanité à a désespérément besoin.

Car, au pays des hommes, éblouis par notre amour propre, on risque de suffoquer dans nos bulles d'égotisme (égoïsme). Mais les montagnes ne sont pas impressionnées par nos illusions de grandeur. Dans leur domaine, côtoyant l'infini, on doit se réconcilier à notre impuissance et notre fugacité. Notre passage est, pour elles, comme celui du brise (comme celui de la brise). Non, plus éphémère encore, car le vent était là bien avant nous, et sera là longtemps après. Oui, notre trace sera plutôt comme l'ombre du(de l'oiseau) oiseau qui s'envolle, bref et sans pesanteur. Et dans la vaste mémoire de la terre, l'ensemble des triomphes et des tragédies humaines ne sera qu'un vague secret, murmurer (murmuré) dans le vent et perdu.

Les montagnes nous rappellent, par leur permanence même, notre propre mortalité. Comme des monuments ironique à la brièveté, ces goliaths immuables nous rappellent à quel point le monde est vaste... mais nous ne le sommes pas. Que le temps et (est)  long... mais pas le nôtre.
Bref, que la vie est précieuse...et qu'il faut la vivre pleinement.

C'est, d'après moi, ce que  dont l'humanité à besoin plus que tout.

October 16, 2015
OUAAAAH ce texte est magnifique, tu as tout à fait raison dans tout ce que tu as écrit ici (et je sais de quoi je parle j'habite dans les Alpes!)!! Je t'ai juste corrigé quelques fautes d'accent ou de genre (masculin/féminin) mais c'est très bien écrit, et tu as un style très poétique, j'aime beaucoup ! Continue à écrire des choses de ce genre :)
October 16, 2015
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