La lutte de l'identité
En tant que Singapourien de la troisème génération, je me suis toujours demandé comment la vie serait si mes grands parents n'avaient pas immigrés de la Chine il y a cent ans. Bien que la vie aujourd'hui en Chine se soit améliorée par rapport à l'époque communiste où la famine et la persécution étaient répandues, j'éstime qu'il existe néanmoins un décalage entre ces deux pays. Ce n'est pas que je ne profite pas de la vie à Singapour mais la Chine a toujours été un pays mystérieux à mes yeux. Elle est si loin mais pourtant si proche de mon patrimoine culturel. Les seuls vestiges authentiques de la culture chinoise dont je pourrais me rappeler étaient la langue parlée par mes grands parents quand ils étaient vivants et leurs pratiques superstitieuses.
C'est également la raison pour laquelle je me demande comment Fleur Pellerin (la politicienne française) regarde sa propre vie de temps en temps. Se considère-t-elle coréenne à chaque fois qu'elle regarde dans le miroir en dépit de son esprit évidemment français? Pour elle et beaucoup d'autres enfants d'immigrés, c'est probablement une lutte quotidienne entre l'apparence et l'esprit.