Plus de mille parcs se trouvent dans ma ville. Pourtant, seulement l’un d'entre eux devient extraordinairement populaire chaque année, depuis fin mai à juillet. Son charme vient d'une fleur très répandue dans ce parc. Celle-ci était déjà très appréciée par les anciens Chinois. Elle s’appelle Lotus. Je fais partie de ceux qui admirent sa beauté depuis ma jeunesse. À cette époque-là, ma meilleure amie, elle aussi, aimait la photographie. Quand la saison arrivait, on y allait ensemble presque tous les weekends. On se levait à environ cinq heures du matin, puisque pour nous, la lumière du matin très tôt était magnifique. Et quand on y arrivait, il y avait déjà pas mal de gens (beaucoup de est mieux adapté à l'écrit) là-bas, avec leurs appareils photo. C’était encore des films que tout le monde pouvait utiliser. Lorsque nous appuyions sur le bouton, nous n'étions pas sûrs de ce à quoi ressemblerait l'image que nous obtiendrions. La semaine dernière, je suis passée devant le studio photo où j'avais l'habitude de développer mes films du lotus. J’étais surprise qu'il soit encore là. J’y suis entrée alors pour demander s’ils développaient encore des films. La réponse était, sans surprise, négative. Mais lorsque j’étais dedans, je pouvais encore ressentir les sentiments mêlés de tristesse et de joie que mon jeune moi ressentait, en voyant les photos du lotus fraîchement développées. Comme les choses ont changé ! Heureusement, le lotus est toujours aussi beau et arrive toujours à la même période chaque année. J’y vais aussi souvent qu’avant, toute seule, quand la saison arrive. En regardant le paysage si intime et familier, j’ai l'impression de rendre visite à un vieil ami et de dire bonjour à ma jeunesse.

Plus de mille parcs se trouvent dans ma ville. Pourtant, seulement l’un d'entre eux peut devenir extraordinairement populaire chaque année, de fin mai à juillet. Le charme vient d'une fleur très répandue dans ce parc. Celle-ci était déjà très appréciée par les anciens Chinois. Elle s’appelle Lotus. Je fais partie de ceux qui admirent sa beauté depuis ma jeunesse. À cette époque-là, ma meilleure amie, elle aussi, aimait la photographie. Quand la saison arrivait, on y allait toujours ensemble presque tous les weekends. On se levait à environ cinq heures du matin puisque pour nous, les premières lumières du matin / les premières lueurs matinales étaient magnifiques. Et quand on y arrivait, il y avait là déjà pas mal de gens, avec leurs appareils photo. C’était encore des pellicules que tout le monde pouvait utiliser. Lorsque nous appuyions sur l'obturateur, nous n'étions pas sûrs de ce à quoi ressemblerait l'image que nous obtiendrions. La semaine dernière, je suis passée devant le studio photo où j'avais l'habitude de développer mes films du lotus. J’étais surprise qu'il soit encore là (après tout ce temps / après tant d'années). J’y suis alors entrée pour demander s’ils développaient encore des films. La réponse était, sans surprise, négative. Mais lorsque j’étais dedans, je pouvais encore ressentir les sentiments mêlés de tristesse et de joie que mon jeune moi ressentait, en voyant les photos du lotus fraîchement développées. Comme les choses ont changé ! Heureusement, le lotus est toujours aussi beau et arrive toujours à la même époque chaque année. J’y vais aussi souvent qu’avant, toute seule, quand la saison arrive. En regardant le paysage si intime et familier, j’ai l'impression de rendre visite à un vieil ami et de dire bonjour à ma jeunesse. Beau texte nostalgique empreint de poésie. Excellent travail !