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Le cinéma et les espaces privés Dix minutes dernières, je viens de voir un film qui s’appelle In My Room de Mati Diop. C’est un court métrage, environ 20 minutes. Il est un film sur le confinement et la perte. Diop a utilisé des enregistrements de la voix de sa grand-mère avant sa mort tout en nous montrant des images qu’elle a filmées pendant son confinement. Les influences cinématographiques de Diop sont ici très évident, avec des plans d’appartements rappelant les 35 rhums de Claire Denis, et tout le film ressemble à celui de No Home Movie de Chantal Ackerman. Bien que la chose la plus intéressante à propos de ce oeuvre, c'est qu'il s'agit en fait également d'une publicité pour la marque de mode MIU MIU. J'en ai écrit une courte critique en français, mais je suis sûr que la grammaire n’est pas géniale. J'espère que vous pourrez m'aider à le corriger: Il y a quelque chose d'étrange à inscrire un tel récit personnel, l'espace privé, sur la visualité qui sera utilisée pour la commercialisation. C'est peut-être un effet de la pandémie, où la maison: nos espaces les plus intimes sont devenus une sorte de spectacle que l'on peut voir à travers les aperçus des fenêtres. Mais comme Chantal Ackerman l'a prouvé à maintes reprises, notre isolement et notre vie intérieure ont toujours été des performances. Même lorsque les fenêtres sont fermées, le monde extérieur s'infiltre.
Oct 2, 2020 1:05 PM