L’impression après avoir vu « Midnight in Paris » (Partie 3)
Ce qui m’impressionne le plus, c’est que, quand Adriana invite Gil à rester à la Belle Époque avec elle. Gil se rend compte que, Adriana, elle aussi, désire toujours échapper à la vie réelle et est fatiguée d’être mentionnée comme l’une des maîtrisasses de Picasso sans grande valeur. Paris en 1920, c’est l’âge d’or pour Gil, mais une catastrophe pour Adriana. La Belle Époque, le paradis pour Adriana, mais pour les gens qui y vivent toujours, la meilleure époque est la Reconnaissance. Je pense que la raison de leur attachement du passé, c’est que l’on néglige les mauvais aspects, on ne peut voir que les célébrités, les légendes et les histoires émouvantes. Toutes ces choses inconnues nous laissent nous abandonner à notre imagination et à notre fantasme. Si on croit capable de renaître et d’être heureux pourvu que l’on vive dans une autre époque, il est certain que l’on perdra la fraîcheur et esra troublé par les bagatelles de la vie. Adriana semble faire partie de la Belle Époque, mais à mon avis, en fait, elle tombe justement dans un autre dédale sans issue. Comme Victor Hugo dit: « Être errant et sembler libre, c’est être perdu. » Parce que la vie, elle-même est insatisfaisante. C’est nous qui la décorons de différentes couleurs et devons savoir en jouir. Je suis un peu ressemble à Gil, il m’arrive de désirer tout échapper et de se jeter dans le fantasme, je laisse vagabonder mon imagination et me réjouis de la réussite à l’avenir sans rien faire. Plutôt que d’être un géant dans le rêve, on ferait mieux changer dans le réel et vivre l’instant présent.