Un petit jardin sauvage
Tous les matins, je gis sur le plancher du parloir, regardant au travers de la fenêtre, le vent touche (traverse) les feuilles d'un vieux peuplier, au bas duquel on trouve une bicyclette rouillée et abandonnée. Ce lieu était un petit jardin, mais maintenant personne ne s'occupe plus de lui (personne ne s'en occupe plus).
Quand les longs jours longs d'été se passent (arrivent), la brise du Nord nous envahit. Le ciel semble être teint par un rose sombre. Sous son poids, les bâtiments éloignés perdent leurs silhouettes. Du matin au soir, des oiseaux, immigrant (provenant) de la Sibérie vers la terre propice du Sud, passent par notre ville. Parfois, par hasard, dans ce petit jardin sauvage, on peut trouver des oiseaux morts qui se couchent derrière les buissons, alimentant ainsi les insectes de ce monde miniature.
Les enfants du coin aiment ce lieu: quand ils rentrent de l'école, ils se regroupent , et se rigolent jusqu'à ce que leurs parents les cherchent pour le dîner. La nuit tombée, le quartier devient pour une autre fois silencieux.
Sous la faible lumière faible de la lanterne, les vrais habitants de ce lieu sortent de leur(s) abri(s). Les chats hurlent, les sauterelles chantent et le vent souffle à travers ma maison, amenant à moi cette odeur d(e l)'automne.