C’était il y a trois ans. C’était un soir, dans une petite ruelle sombre près d’une des grandes gares. Elle se tenait dans l’encadrement d’une porte, sous un lampadaire qui éclairait à peine. Elle avait un visage jeune, très maquillé. C’est le maquillage qui m’a attiré, sa blancheur, comme un masque, et les lèvres rouge vif. Les femmes du Parti ne se maquillent jamais. Il n’y avait personne d’autre dans la rue, et pas de télécran. Elle a dit : deux dollars. Je. . .