Olivier Nyssen
Article intéressant (en anglais) sur l'influence de la langue utilisée sur la prise de décision

Bonjour tout le monde,

 

Selon cet article, on prendrait d'autres décisions en fonction de langue qui est utilisée. Je me suis dit que cela pourrait intéresser toute personne qui parle souvent une autre langue que sa langue maternelle à son travail ou dans sa famille.

 

http://www.economist.com/news/science-and-technology/21602192-when-moral-dilemmas-are-posed-foreign-language-people-become-more-coolly

 

Qu'en pensez-vous? Avez-vous des expériences à partager?

Olivier Nyssen

www.francaisatwork.com

@Francaisatworkmoins

May 21, 2014 10:38 AM
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ètre est influencé par psycholinguistiques de les langues mais il est aussi influencé par quand le personne utilise la logique le plus. Dans l'autre langue, la langue acquis, on utilise la logique le plus. Quand le problem vient plus abstrait, moins émotionnel on le voie plus clair. Bien sur, on peut penser, dans le niveau émotionnel, si je ne fait rien, je ne suis pas un participant dans le morte de quelqu'un, c'est la vite solution, c'est la solution émotionnel . Mais la raison sous cette solution est faux est parce que on peut être coupable quand on fait rein le même à quand on fait quelquechose. Porquoi on pense le plus logique dans l'autre langue? Parce que on dois déchiffrer le code dans la langue acquis. On est occupé de déchiffer, la logique se répand dans la prise de décision.

Dans les deux cas, je préfère ne pas faire face à un tel problème!

July 14, 2014

Je comprend bien cet article. Je pense qu'on imprêgne notre langue maternelle de la morale qu'elle a aussi permis de véhiculer. Ce n'est pas facile de dire : "Tue le". On ressent toute la violence des mots, on en comprend le moindre enjeu, et les conséquences. Les langues qu'on apprend elles sont une aire de liberté. On y joue avec les mots, on hésite sur les sens. Tout y est plus abstrait (du fait que le sens exact ne soit pas parfaitement intégré) et moins sérieux (on joue avec une nouvelle langue). Dès lors, les mots paraissent moins violents, plus comme un jeu. On se concentre plus sur les mots eux mêmes que sur ce qu'ils véhiculent.

Pour parler d'expérience, je peux citer l'anglais dans mon cas. Je me suis rendu compte qu'en anglais, j'étais plus violent qu'en français. Bien sûr, l'américain avec son lot de "fucking" ou autre nous y encourage, mais dans les idées aussi. Il m'a fallu corriger ça d'urgence, quand je me suis rendu compte du décalage avec ce que je pourrais dire, et accepter, en français, car mon comportement s'en ressentais, l'attitude s'adaptant au langage.

 

May 21, 2014