Translation (1) : Part two
Et voici la traduction française :
Un assassinat politique infructueux
Je ne peux pas en vouloir à mes tortionnaires. Après tout, on n'a pas besoin d'un viseur pour partir à la chasse; c'est pourquoi lorsqu'ils m'ont surpris regardant la terrasse à une distance de cinq cent mètres, il était assez naturel qu'ils aient tiré des conclusions trop hâtives. Et ils ont agit, je pense, avec discrétion. Je ne suis visiblement pas un anarchiste ou un fanatique, et je n'ai pas l'air de m'être interessé à la politique; il se pourrait peut-être que je me sois présenté à une circonscription électorale agricole dans le sud de l'Angleterre, mais c'est à peine considéré comme de la politique. J'avais sur moi un passeport britannique, et si j'avais été attrapé m'approchant de la Chambre au lieu de la regarder, j'aurais probablement été invité à déjeuner. C'était un problème difficile à résoudre en un après-midi par des hommes en colère.
Ils ont du se demander si j'étais intervenu, en quelque sorte, sur une mission officielle; mais je pense qu'ils ont écarté ce soupçon. Aucun gouvernement - encore moins des nôtres - n'incite à l'assassinat. Ou alors étais-je un travailleur indépendant ? Ça aurait semblé très peu probable, n'importe qui peut voir que je ne suis pas une sorte d'ange vengeur. Étais-je, alors, innocent de toute intention criminelle, et d'exactement ce que je revendiquais être - un sportif qui ne pouvait résister à la tentation de traquer l'impossible ?
Après deux ou trois heures d'interrogatoire, je pouvoir voir que je les avais secoués. Ils ne croyaient pas, bien qu'ils commençaient à comprendre qu'un riche anglais qui s'ennuyait et qui avait chassé tous les roturiers de la partie, pourrait bien trouver un plaisir pervers à chasser à la plus grande partie sur Terre. Mais même si mon explication était vraie, ça ne ferait aucune différence. Je ne pouvais être autorisé à vivre. À cette époque j'ai, bien sûr, été considérablement maltraité. Mes ongles repoussent de nouveau mais mon œil gauche est toujours plutôt inutilisable. Je n'étais pas dans une situation dans laquelle on se libère avec des excuses. Ils m'auraient probablement donné des funérailles pittoresques, avec des chasseurs tirant des volées et le son des cors, avec tous les gros bonnets présents dans des tenues de luxe, et dressant un obélisque de pierre à la mémoire d'un camarade sportif. Ils font bien ces choses